Si on ne peut, on continuera de construire des adultes est un manifeste pour la mise en place d’espaces de conversations ouverts dans nos écoles.

L'essai vidéographique élabore une intuition selon laquelle notre rapport au système d’éducation serait teinté par un inconfort lié au système démocratique. Ce serait cette peur fondamentale du despote qui nous amènerait à ignorer le paradoxe évident qui marque nos attentes envers notre système d'éducation. Créée lors d'une résidence d'artiste en Suisse, la vidéo a été inspirée par l'omniprésence du concept de dictature dans les conversations quotidiennes, le monde politique suisse étant façonné par les souvenirs des régimes autoritaires ayant affecté les pays voisins.

Au fil de la vidéo, je murmure mon raisonnement qui est superposé aux images de la déconstruction d’un cahier d’écolier et de sa transformation en livre d’artiste. Les sons d’ambiances d’écoles, morcelés en boucles répétitives, et les plans séquences de gestes précis confère à la vidéo un caractère presque initiatique qui plonge le spectateur ou la spectatrice dans un état de profonde réflexion.

CRÉDITS

Caméra, son, montage: Anouk Verviers.

PROJET LIÉ

Voir Au milieu des bureaux empilés

EXPOSITIONS

Voir Au milieu des bureaux empilés (2021) avec Vaste et Vague à Carleton-sur-Mer CA
Voir Au milieu des bureaux empilés (2019) avec Regart à Lévis CA
Dogo Totale (2019) avec Dogo Residenz für Neue Kunst à Lichtensteig, Suisse.

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