GROUNDWORK - ACME AWARDS 24E

Exposition de groupe. Kupfer, Londres UK
15 au 30 novembre 2024
Vernissage 14 novembre 2024
Projection et groupe de lecture avec le collectif Exhausted Hybrid Feminist Species le 23 novembre 2024
Installation vidéo. Sculpture maintenant le torchis humide afin que l'odeur emplisse l'espace.

Texte d'exposition par Nastia Svarevska (en anglais)

Plan & Remerciements

sur le site de Kupfer
sur le site d'ACME

Communiqué de presse (en anglais)

Groundwork marque l'aboutissement d'une résidence d'une année dans le cadre du programme de prix Early Career Awards d'ACME (Londres GB), présentant les œuvres de Sam Meredith, Anouk Verviers, Joseph Ijoyemi et Anna Malicka. S'étendant sur trois étages de la galerie Kupfer, l'exposition présente des interventions in situ qui répondent à l'architecture du bâtiment, ancrant la pratique de chaque artiste dans un espace commun tout en sculptant des identités distinctes — reflétant leurs expériences de partage d’un atelier au cours de l'année passée.

Au sous-sol, l'installation vidéo We Gather at Dawn (I Have Discharged You from Our Care) d'Anouk Verviers développe l'idée de "groundwork" autour du corps, explorant la résilience et la résistance des femmes vivant avec l'endométriose. À travers une lentille de science-fiction féministe, Verviers nous invite dans un monde dystopique où un groupe de femmes malades chroniques construisent, détruisent et reconstruisent des colonnes en torchis - un mélange traditionnel d'argile, de sable et de foin - malaxé par leurs propres pieds martelant le sol. Leur travail, marqué par des cycles de construction et de déconstruction, est à la fois un rejet des exigences sociétales de productivité et un rituel de solidarité. Il incarne la constante négociation entre endurance et fragilité. Les pavillons de Verviers - des structures délicates en contreplaqué, couvertures de survie et isolant - se dressent précautionneusement dans cet espace, mettant en évidence la fragilité du corps tout en évoquant la défiance inhérente au fait de lutter contre ses propres limites. Ici, le "groundwork" représente la survie collective, où le travail physique défie les limites corporelles et embrasse le soin mutuel.

Traduit à partir du texte original en anglais par Nastia Svarevska

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